Une forte opposition du public en faveur d’une réduction des droits des passagers aériens confirmée par un nouveau sondage IFOP
Un nouveau sondage mené par Flightright , l’une des principales plateformes de défense des droits des passagers aériens en Europe, en collaboration avec l’institut IFOP, montre un soutien massif du public au maintien — et dans de nombreux cas au renforcement — des droits des passagers aériens dans l’Union européenne.
Les résultats révèlent une opposition claire aux propositions de réforme en discussion actuellement au niveau européen qui affaibliraient les indemnisations en cas de vol retardé ou annulé.
Moins de la moitié des personnes participantes en France (48 %) connaissent l’existence du règlement 261/2004 qui donne droit à une indemnisation en cas de retard ou d’annulation, de même que seuls 16 % en connaissent les montants et conditions exactes d’obtention.
Ce déficit d’information — particulièrement marqué chez les plus de 65 ans — souligne la nécessité de mieux informer les voyageurs, plutôt que de réduire leurs droits.
Une opposition nette à la suppression des indemnisations
66 % des sondés rejettent la proposition de la Commission européenne d’allonger le délai minimum de retard pour être indemnisé, qui passerait de 3 heures à jusqu’à 12 heures selon la distance du vol.
Seuls 9 % y sont favorables, malgré une réduction symbolique du prix du billet d’environ 1 €. Les passagers envoient un message clair : nos droits ne sont pas à vendre.
Un appel fort à des règles plus justes et plus actuelles
Les répondants demandent également une modernisation du règlement européen :
73 % souhaitent une revalorisation des montants d’indemnisation pour les adaptateurs à l’inflation — ils n’ont pas été modifiés depuis 2004.
82 % sont favorables à une indemnisation automatique et standardisée en cas de perte ou de détérioration des bagages.
56 % soutiennent l’extension du délai de préavis sans indemnisation, de 14 jours à 8 semaines.
« Ces résultats démontrent un soutien public fort, toutes générations confondues, à préserver — et même améliorer — les droits des passagers aériens européens », déclare Imane El Bouanani, experte juridique chez Flightright .
« Réduire ces droits sous prétexte d’économies ou d’efficacité est non seulement injuste, mais aussi très impopulaire. L’Union européenne doit entendre ses citoyens. »
Protéger le Règlement 261/2004
Alors que les institutions européennes débattent de la révision du Règlement (CE) 261/2004, Flightright appelle les décideurs à préserver l’un des cadres juridiques les plus avancés au monde en matière de protection des passagers.
Tout recul aurait un impact direct sur des millions de voyageurs.
Flightright reste pleinement engagé pour un cadre de voyage aérien plus juste, plus moderne, et à l’image des attentes exprimées par les citoyens européens.
A propos de Flightright
Flightright HNE l’un des dirigeants européens de l’indemnisation des passagers victimes de perturbations aériennes. Fr cas de retard de vol, d’annulation et de refuser d’embarquement, Flightright s’appuie sur l’application du règlement 261/2004 de l’Union Européenne afin de permettre aux passagers d’obtenir une indemnisation et/ou ONU remboursement des compagnies aériennes. Droit de vol un déjà obtenu plus de 430 des millions d’indemnisation pour ses clients.