On a testé la Business Class de Vietnam Airlines entre Paris et Hanoï
Classée 4 étoiles par l’Airline Passenger Experience Association (APEX), Vietnam Airlines a également remporté deux distinctions en 2022 : elle se place 48e du Top 100 des compagnies aériennes mondiales 2022 établi par Skytrax, l’organisation internationale de notation du transport aérien et les World Travel Awards l’ont élue Meilleure marque de compagnie aérienne d’Asie.
Fidèle sur le marché français depuis 20 ans, Vietnam Airlines a repris ses vols en partage de codes avec Air France suspendus en 2020 en raison de la crise sanitaire. Cela concerne 6 rotations hebdomadaires entre Paris-CDG et Hanoi et 3 vers Ho Chi Minh. En janvier, nous avons testé sa Business Class sur un vol entre Paris et Hanoï, à bord d’un Airbus A350.
A l’aéroport de CDG
Un check-in efficace au comptoir Business de la compagnie situé au terminal 2E de l’aéroport Charles de Gaulle, le parcours Fast Track pour accélérer les formalités et l’on rejoint, au Hall 2E, le salon Air France mis à disposition des passagers de classe Affaires des compagnies membres de l’alliance Sky Team.
Accessible de 5 h30 à 23h30, on y est accueilli par des hôtesses mais on peut aussi s’enregistrer sur une borne. Les 3200 m2 éclairés de grandes baies vitrées déploient des espaces de relaxation, de restauration, des douches et jusqu’un espace spa avec sauna et soins Clarins (sur réservation). Des teintes douces, un arbre et de beaux bouquets : la décoration s’inspire de la nature tout en posant quelques touches de couleurs vives. Les sièges, certains avec connectique, sont confortables, le buffet de plats chauds et froids varié et il est assorti d’un choix honorable de boissons alcoolisés ou non.
A l’aéroport d’Hanoï
A la descente de l’avion, on s’informe rapidement pour trouver la file réserver aux passagers de la classe Affaires afin de rejoindre au plus vite le Lotus Lounge que Vietnam Airlines partage avec les compagnies membres de Skyteam.
Situé dans le terminal 2, à deux pas des portes d’embarquement, il s’avère tranquille aux premières heures du jour mais on jouera des coudes du fait des nombreux vols au retour. Agréablement vitré et haut de plafond, séparant ses espaces par des claustras de bois, il blottit de nombreux fauteuils, assez confortables, certains inclinables, d’autres partageant prises de courant et table basse. La zone de restauration fait la part belle aux propositions asiatiques – dont un excellent pho vietnamien et de nombreux fruits frais locaux. Côté boissons, bon point pour les softs et les eaux détox mais les boissons alcoolisées sont restreintes en choix.A noter, les toilettes sont dotées de douches et il y a même une salle fumeur.
A bord
Une configuration en 1- 2- 1 pour 29 sièges en chevrons inversés, chacun avec un accès direct au couloir : la Classe Business de Vietnam Airlines s’ajuste sur les standards en vigueur : le confort est bien présent, même si on apprécierait un peu plus d’intimité.
Et l’absence de coffres à bagages au-dessus de la rangée centrale est fort agréable, donnant l’impression d’un espace agrandi. On note d’emblée que le siège sera confortable en version allongée, déployant alors 198 cm de long pour 56 cm de large. On s’étonne de la ceinture de sécurité, particulièrement rembourrée : elle renforce la sécurité en cas de grosses turbulence. Un drap de protection, la couette légère mais chaude et l’oreiller sont d’emblée déposées.
De même que la paire de chaussons et la trousse en tissu Cerruti 1881 : on y trouve les amenities habituels : masque pour les yeux, bouchons d’oreille, chaussettes, brosse à cheveux pliante en plastique, kit dentaire, crème hydratante et baume à lèvre de marque Payot et 3 stickers pour ne pas être dérangé ou être réveillé pour les repas et le duty free. L’écran tactile intégré à l’avant peut être rapproché – mais non incliné. Tout est à portée de main : la commande du siège – bien vu les nombreux réglages – la télécommande de l’écran, les prises et ports USB et la petite lampe de lecture nocturne.
A la tablette d’appoint qui accueille livre, boisson et téléphone portable s’ajoutent des compartiments de rangement un peu trop étroits cependant pour un ordinateur portable, un casier juste pour le casque protégé d’un sachet en papier – un peu faible côté qualité. Les divertissements sont nombreux, que ce soit, films, séries, propositions musicales. Une soixantaine de films dont 40 disponibles en français mais une sélection frustrante en termes de nouveauté. Serviette rafraîchissante, champagne, jus de fruit ou verre d’eau dès l’embarquement avec un accueil souriant : l’Asie et sa courtoisie se profilent d’emblée.
L’offre de restauration séduit, en dépit de quelques imperfections. En sus des apéritifs habituels, on apprécie les 3 cocktails signatures, originaux et très agréables et les vins corrects. Une nappe blanche est dressée sur la tablette escamotable pour un dîner avec, au choix, 2 entrées autant de desserts et 3 plats qui font voyager : on opte pour une proposition internationale ou l’on choisit d’emblée des saveurs asiatiques. La préférence va d’ailleurs à ces dernières.
Le fromage s’avère un tantinet décevant contrairement au dessert, léger et frais. Appréciable aussi le choix de thés et de la variété de pains. Prêt pour une nuit de sommeil une fois que le personnel aura transformé le siège en lit douillet. Seule la ceinture, gage de sécurité, gêne un peu les mouvements lorsqu’on souhaite se retourner. Les grignotages nocturnes sont apaisés par des en-cas et boissons disponibles durant toute la durée du vol, en sus d’un petit déjeuner, là encore avec trois plats différents – mais des viennoiseries sans intérêt – proposé avant l’atterrissage. On n’en doutait pas mais les toilettes, plutôt grandes, ont brillé de propreté tout au long du vol.
En résumé
• Confort : le siège (198 cm x 56 cm), modulable à souhait en version fauteuil, s’allonge à 180° en version lit des plus confortables.
• Service des hôtesses et stewards : extrêmement courtois, et très attentif.
• Restauration : les prestations sont un peu inégales. Bon point pour les cocktails signatures.
• Divertissement à bord : le choix est varié mais on cherche les films récents. Pas de wifi, c’est dommage.
• Le salon d’aéroport à Paris est lumineux et vaste. Celui d’Hanoï un peu petit aux heures de pointe.
• Les vols : Vietnam Airlines opère 6 vols hebdomadaires directs en code-share avec Air France (tous les jours sauf mardi) en Airbus A350 et de Paris CDG vers Hanoï et 3 vols par semaine (mardi, jeudi et samedi) vers Ho-Chi-Minh. L’avion propose 29 sièges en classe Affaires et 276 en classe économique. Les vols sont parmi les plus intéressants sur le marché en termes de durée et de tarifs pour continuer vers le Cambodge, avec des liaisons quotidiennes vers Phnom Penh ou Siem Reap.
• Vol Paris-Siem Reap : à partir de 857 € TTC en Classe Eco, 2859 € TTC en Classe Affaires.
• Vol Paris-Phnom Penh : à partir de 866€ TTC en Classe Eco, 2956 € TTC en Classe Affaires
Informations & réservation : www.vietnamairlines.com