Les femmes sont plus stressées en vacances que les hommes, à cause de la charge mentale des tâches quotidiennes et de la rentrée.
Alors que les vacances approchent de la fin, l’Ifop et le site Bons plans Voyage NewYork publient une étude menée auprès de 2000 personnes qui montre que ces congés d’été n’ont pas été de tout repos pour tout le monde, en particulier pour des femmes sur qui pèse la charge mentale à la fois sur leur lieu de villégiature – où elles gèrent l’essentiel du travail domestique et parental – mais aussi au retour où elles assument le gros du stress et des tâches liées à la rentrée : valise à boucler, linge à laver, fournitures scolaires à acheter… L’analyse de l’étude montre ainsi que le partage inégalitaire des corvées domestiques observé toute l’année se prolonge (voire s’amplifie) pendant les vacances au point que nombre de femmes entament la rentrée dans un état physique et psychologique plus dégradé que leur conjoint.
LES CHIFFRES CLEFS DE L’ENQUÊTE : FATIGUE PHYSIQUE ET STRESS À LA RENTRÉE : DES PHÉNOMÈNES TRÈS GENRÉS
Les congés d’été sont loin d’être de tout repos pour tout le monde, en particulier pour les femmes qui achèvent leurs congés beaucoup plus « fatiguées » (70%) que les hommes (57%). A la fin de cette période pourtant associée à la détente, les femmes en couple se disent aussi plus « stressées » (53%) que les hommes (39%). Et leurs conjoints sont parfaitement conscients de cette situation ! Parmi les couples partis avec leurs enfants, les hommes sont deux fois plus nombreux (56%) que les femmes (28%) à reconnaitre qu’ils se sont plus reposés que leur conjointe durant les vacances. Il est vrai que globalement, les femmes (66%) ont plus de difficultés que les hommes (52%) à se reposer durant ses congés, notamment dans les milieux populaires mais aussi dans les couples où la femme assume l’essentiel du travail domestique.
UN DIFFÉRENTIEL DE FATIGUE LIÉ À UNE INÉGALE RÉPARTITION DES TÂCHES DOMESTIQUES ET PARENTALES
LA DIFFICULTÉ A DÉCOMPRESSER EST AUSSI LIÉE AU STRESS DE LA RENTRÉE, PLUS FORT CHEZ LES FEMMES QUI GÈRENT L’ESSENTIEL DES TÂCHES LIÉES AU RETOUR DES VACANCES