École buissonnière : 1 français sur 2 prêts à franchir la ligne pour profiter de meilleurs deals selon une étude de lastminute.com
Sacrifier quelques jours d’école pour profiter de meilleures offres ou disponibilités ? Une option acceptable pour 43 % des Français qui, selon une étude réalisée par lastminute.com*, sont prêts à faire manquer un ou deux jours de classe à leurs enfants pour profiter de meilleurs deals à l’heure de préparer les ponts de mai et les vacances d’été.
Sans hésitation : 77% des Français assument l’école buissonnière pour leurs enfants
Entre acceptabilité, considération pour les enseignants et éventuels remords, lastminute.com et Ronan Chastellier, sociologue et maître de conférence à l’Institut d’Études Politiques de Paris, se sont penchés sur l’attitude des familles contraintes de voyager en « haute saison ».
Les données recueillies par lastminute.com révèlent un changement de mentalité significatif. En effet, 43 % des Français, et même 55 % des 25/49 ans, estiment désormais acceptable de permettre à leurs enfants de manquer un ou deux jours d’école afin de profiter de meilleures offres ou disponibilités lors de leurs voyages.
Cette acceptation est particulièrement marquée chez les parents d’élèves du primaire (64 %) et du collège (61 %). « Il y a moins de tabou à faire sécher l’école à ses enfants pour bénéficier de tarifs avantageux. Autrefois considérée comme un interdit, faire rater l’école devient une transgression acceptable pour les Français », analyse Ronan Chastellier.
Une autre donnée marquante de l’étude révèle que 77 % des parents ne ressentent aucune gêne à l’idée de faire manquer un ou deux jours d’école à leurs enfants. Ce phénomène s’explique en partie par l’évolution des modes de travail et la flexibilité accrue : « Les parents se sentent libérés de l’astreinte d’être présents en permanence. Les avancées comme les RTT et le télétravail, avec plus de flexibilité des horaires, ont contribué à développer une mentalité plus souple où la notion de présence à l’école est devenue plus aléatoire. »
Enfin, 35 % des personnes interrogées se disent prêtes à céder à la tentation de partir en vacances avant que l’heure de la sortie n’ait sonnée pour profiter d’une offre à -50 %, un seuil de réduction au-delà duquel il semble impossible de résister !
Tolérance : 65% des Français estiment que les enseignants sont compréhensifs
Si 34% des répondants estiment que les enseignants adoptent une politique de tolérance zéro à l’égard des absences pour motif de départ anticipé en vacances, 65 % des Français considèrent que ces derniers font preuve de compréhension. « En anticipant les réactions non forcément négatives des professeurs, les parents se sentent plus à l’aise avec le fait de faire rater l’école à leurs enfants ».
Ainsi, 77 % des Français considèrent que les ponts du mois de mai représentent la tentation la plus forte de l’année pour faire l’école buissonnière.
« Il semble que le top départ des vacances ne soit plus dicté par l’Éducation nationale, mais devienne une ligne floue selon les projets familiaux ». Dans cette volonté d’optimisation des vacances, 58 % des parents interrogés estiment qu’il est envisageable de retirer leurs enfants de l’école avant le début officiel des vacances d’été pour partir dès la première semaine de juillet. Cette tendance se confirme par une augmentation de 18 % (vs 2023) des réservations pour la première semaine de juillet, comme l’a observé lastminute.com.
