Evaneos fait de la durée de séjour un levier pour voyager plus durablement.
Alors que le tourisme génère près de 10% des émissions de gaz à effet de serre à l’échelle mondiale, Evaneos, spécialiste du voyage durable, franchit une nouvelle étape. À partir de 2026, la plateforme va ajuster son offre en affichant des durées minimales de séjour sur les itinéraires accessibles en avion. L’objectif de cette politique ? Sensibiliser les voyageurs à l’impact carbone de leurs voyages à travers des actions simples : rester plus longtemps à destination quand on voyage loin, ou voyager plus proche. Cette stratégie, qui vise à aligner la durée du séjour avec la durée du trajet en avion, s’inscrit dans la continuité des actions fortes déjà initiées depuis 2024 par Evaneos, avec notamment la suppression de son offre des city breaks de moins de 5 jours en avion.
Des durées de séjour prolongées de 1,2 jours à 3 jours en moyenne
Convaincu de l’impact positif du slow travel, Evaneos souhaite promouvoir une nouvelle vision du tourisme : voyager moins souvent en avion, mais rester plus longtemps sur place. Concrètement, Evaneos recommande désormais des durées minimales de séjour pour les voyages en avion.
7 jours de durée minimale pour les courts et moyens courriers (moins de 5000 km), avec une durée moyenne de 12 jours visée d’ici 2030
10 jours de durée minimale pour les longs courriers (entre 5 et 11 000 km), avec une durée moyenne de 16 jours visée d’ici 2030
12 jours de durée minimale pour les très longs courriers (entre 11 et 13 000 km), avec une durée moyenne de 19 jours visée d’ici 2030
14 jours de durée minimale pour les ultra-longs courriers (plus de 13 000 km), avec une durée moyenne de 23 jours visée d’ici 2030
Bien que les voyages Evaneos soient déjà supérieurs à la moyenne du marché, avec une durée moyenne de 13 jours, ces minimums incitatifs affichés sur l’offre en ligne doivent permettre de rallonger la durée réelle des voyages de 1.2 jours en moyenne, et jusqu’à 3 jours pour les très longs courriers.
La plateforme va progressivement revoir son offre en ligne d’ici fin 2026 pour intégrer ces minimums de durée. Derrière cette évolution, un triple impact : pour le climat, en réduisant la fréquence du recours à l’avion ; pour les destinations, en maximisant les retombées économiques locales ; pour le voyageur, en favorisant une immersion plus riche. Cette logique de slow travel enclenche une dynamique positive : plus de temps sur place, c’est aussi l’opportunité de privilégier des transports doux, d’éviter les vols internes, et de mieux rencontrer les habitants.
Cette stratégie constitue un engagement fort de la part d’Evaneos puisque 10% de son chiffre d’affaires est généré par des voyages dont les durées sont inférieures aux minimums incitatifs.
“Allonger la durée des séjours, c’est une décision simple, mais puissante pour repenser nos manières de voyager. Chez Evaneos, nous voulons montrer qu’il est possible de rêver, de s’évader, en maximisant son impact positif et en réduisant les impacts négatifs. Nous avons pensé cette stratégie pour inciter les voyageurs à adopter une approche globale de l’impact de leurs voyages et rendre cela facilement visible sur notre site.”, déclare Laurent de Chorivit, co-CEO d’Evaneos.
Une approche globale de l’impact carbone du voyage
L’allongement de la durée de séjour s’inscrit dans une démarche plus globale de la part d’Evaneos.
D’abord, la mesure de l’empreinte carbone effectuée en 2023 révèle que si à elle seule l’activité d’Evaneos représente moins de 1 % des émissions de gaz à effet de serre, les émissions indirectes telles que les vols internationaux (76 %), non commercialisés par Evaneos, et la vie des voyageurs sur place (hébergement, transport, alimentation, 23 %) constituent les deux principales sources d’émissions.
Face à ce constat, Evaneos a mis en place sa stratégie de décarbonation à horizon 2030 avec l’appui du cabinet spécialisé Carbone 4. Cette démarche est structurée autour de 4 piliers : voyager plus plus proche ; remplacer certains trajets aériens au profit de mobilités douces comme le train ; réduire les émissions à destination (hébergement, activités, transports…) et l’allongement de la durée de séjour sur place.
“Avec notre stratégie de décarbonation, nous avons souhaité repenser le voyage dans sa globalité, pour encourager un tourisme plus respectueux du climat et de l’environnement. Les piliers de cette démarche visent à mieux informer et à accompagner les voyageurs vers des choix plus durables, comme adapter sa durée de séjour à son mode de transport, sans renoncer à la richesse de l’expérience.” déclare Aurélie Sandler, co-CEO d’Evaneos.
