Turnberry (épisode 3) Arrêt obligatoire à Dundonald, Prestwick et Troon

Turnberry (épisode 3) Arrêt obligatoire chez les voisins : Dundonald, Prestwick et Troon

Roland Machenaud

Dundonald Links ou le vrai test de golf !
Des amis nous ont demandé deux ou trois adresses dans l’Ayrshire pour compléter leur séjour au sud-ouest de l’Ecosse. La première adresse qui vient à l’esprit est un golf récemment mis au gout du jour, un vrai test de golf pour les sportifs les plus avertis. Il s’agit de Dundonald Links redessiné par l’immense Kyle Phillips (notamment connu pour Kingbarns et Yas Links), presque cent ans après sa création qui date de 1911.

Propriété de Darwin Escapes depuis 2019, le golf a bénéficié d’un très important investissement de 30 millions d’euros pour atteindre le plus haut niveau. Lors du Scottish Open qui s’y déroula il y a 6 ans, McIlroy et Fowlers ont salué l’excellence du design et de la maintenance du parcours : on peut affirmer que ce parcours exigeant, moderne au look ancien, figure sans conteste parmi les meilleurs links écossais.

J’ai même rencontré dans le magnifique nouveau club-house des Américains de New-York dont le club est jumelé avec Dundonald, des bons joueurs, et qui m’ont dit le plaisir pour eux de venir fouler, une ou deux fois par an, le gazon de ce par 72 de 6 300 mètres slope 135.

La grande nouveauté à saluer est l’ouverture d’un club-house, moderne, très lumineux, surplombant le parcours et avec la meilleure cuisine rencontrée lors de notre récent séjour en Écosse. Pas étonnant que l’an dernier, Dundonald Links ait reçu la récompense suprême du meilleur club-house au rendez-vous mondial annuel du tourisme de golf. Le fish&chips est le meilleur du pays…

Pour se loger, l’offre est aussi très intéressante : au lieu d’avoir bâti une hôtel vertical inapproprié, les propriétaires ont préféré respecter l’environnement et ont disséminé à proximité des studios fort bien aménagés, pratiques confortables et dans l’esprit du club.

Les green-fees se situent autour de 200 euros, selon la saison et l’heure de jeu.
Enfin, un arrêt est aussi conseillé à Prestwick et à Troon.

Deux rendez-vous avec l’Histoire qui marquent le visiteur : le premier à accueilli le premier Open en 1860 et le second conserve sur le parcours et en son sein, le souffle du début du golf. Links plat sans arbre, parsemé de pot bunkers au bord d’un océan de larmes pour ceux qui ne le respecteront pas. Et de joie pour tous les autres.

Pour terminer, sachez que les trois aéroports les plus proches et les plus desservis sont Édinbourg, Glasgow et Prestwick. Sans oublier que depuis avril, il convient d’avoir un visa britannique que l’on obtient facilement sur internet pour 19 euros.