L’Alsace est connue pour ses villages d’art et d’histoire, fleuris, propres, très bien entretenus et préservés tels : Riquewihr, Kaysersberg, Ottrot ou encore Eguisheim.
L’Alsace est aussi connue pour ses villes, comme Strasbourg et sa monumentale cathédrale, son quartier de la Petite France, ou encore Colmar avec sa petite Venise, et ses innombrables maisons à colombage. L’Alsace est surtout connue et reconnue pour sa route des vins, ses brasseries ancestrales, ses fermes auberges, ses winstub, et sa gastronomie régionale, si authentique, si typée, fruit de la transformation des produits en droite ligne du terroir.
Ainsi, pourrait on imaginer un seul instant, de faire un inventaire « à la Prévert » made in Alsace, en omettant d’y inclure sa Majesté la Choucroute. Oui, c’est bien d’une majesté qu’il s’agit, depuis que cette dernière a obtenu en Juillet 2018 et mis en place le 1er Janvier de cette année, son IGP (Indication Géographique Protégée : ndlr) pour un titre très officiel de : « Choucroute d’Alsace IGP ».
Un couronnement que ce label, pour une reconnaissance devenue maintenant mondiale, après 20 ans de travail acharné et laborieux, en vue de cette consécration justement. Aussi, mettons les bonnes terminologies au point, pour cette filière qui enchante les papilles, réjouit les estomacs, et régale les gourmets de tous les horizons, venus en Alsace pour cette choucroute IGP. Avant toute chose, il ne faut pas confondre : choux – choucroute – choucroute garnie. Il convient de comprendre les étapes de ce plat emblématique d’Alsace. Il existe une vingtaine de variétés de choux, qui peuvent entrer dans la fabrication de la choucroute. Il faut 2kg de choux pour faire un 1kg de choucroute, après une période de fermentation du choux frais, qui varie de 2 semaines à 2 mois, selon le type de produit souhaité. 70% de la production nationale provient d’Alsace. Pour la bonne information de tous, il s’en produit aussi, en Champagne, dans la Sarthe, et dans le Nord. Mais seule la choucroute d’Alsace a obtenu l’IGP, un sigle de qualité Européen. 30 000tonnes de choucroute, c’est la production nationale. En Alsace on dénombre 600 ha de terre plantés en choux à choucroute, répartis chez 48 producteurs, et transformés par 11 choucroutiers. Aussi, entre le 15 Août et le 30 Septembre, on parle de la choucroute nouvelle durant cette période de récolte et transformation. Une similitude avec le Beaujolais nouveau, ce vin qui vient avant les crus. Idem pour la choucroute, après cette période, vient le temps de la choucroute d’Alsace IGP. Enfin, la choucroute garnie, plat emblématique de l’Alsace, c’est ce plat qui réunit choucroute et tout l’accompagnement qui va avec : saucisses de Strasbourg, knacks d’Alsace, jarret de porc, pommes de terre de la plaine d’Alsace, baies de genièvre pour parfumer le plat, sans oublier le Riesling ou le Sylvaner.
L’Alsace ayant la double culture Vins et Bière, il n’est pas rare de trouver ces deux boissons à table dans les bonnes adresses qui subliment ce plat. Ainsi les Vignerons d’Alsace et leurs « Sept Péchés Capiteux » rivalisent avec les Brasseries Fischer ou Météor pour accompagner ce plat que les gourmets préfèrent d’Octobre à Mars. Cependant, il n’est pas rare de trouver de la choucroute garnie en terrasse, par un chaud soleil d’Eté en Alsace justement. Il convient ici de citer les adresses où la choucroute est sublimée, comme chez : – Ernest Schaetzel à l’Hostellerie des Châteaux à Ottrot : https://www.hostellerie-chateaux.fr – Patrick Fritz, Hôtel et Restaurant l’Ami Fritz à Ottrot toujours : https://www.amifritz.com – A Strasbourg, il convient de goûter la choucroute au poisson servie à la Maison Kammerzell, une sublime idée de Guy Pierre Baumann : https://www.maisonkammerzell.com – Toujours à Strasbourg ; commander une choucroute garnie à : Au Pont du Corbeau 21, quai Saint Nicolas – 67000 Strasbourg Enfin pour voir la choucroute déclinée dans différentes recettes de main de maitre : – Joël Phillips, à l’Auberge du Cerf à Marlenheim. https://www.lecerf.com Aussi, pour voir la transformation de choux en choucroute, une visite s’impose sur ce site de tourisme gastronomique, on ne saurait trop vous recommander : Le Pic, la Maison Alsacienne de Gastronomie, à Meistratzheim. lamaisondelachoucroute@lepic.fr La route de la choucroute a du charme, réjouit les papilles et fait fondre de plaisir les gourmets avisés.
Richard BAYON est un Parisien émigré en Touraine, qui a vécu tantôt dans la capitale, tantôt dans la cité Tourangelle. Parfois, il dit vivre entre Seine et Loire, mais c’est bel et bien au bord du fleuve classé au Patrimoine Mondial de l’Humanité (‘World Heritage’ en anglais) qu’il vit, et même très exactement à 150m de l’indomptable Loire.
Atteint d’une maladie incurable appelée ‘la bougeotte’ ou ‘la voyagite aigue’, il totalise 107 nations, pays et autres terres éloignées au compteur. Des pays, où il a séjourné de quelques heures à plusieurs mois, dont certains états où il a eu l’occasion d’y passer et repasser plus de 40 fois.
Affublé par un confrère Grand Reporter du joli sobriquet de ‘Morpion de Carlingue’ parce que passionné d’aviation commerciale, et de transport aérien en général, il prétend avoir pris l’avion près de deux mille fois sur les cinq continents mais s’impatiente d’avoir encore tant de choses à voir.
Sur sa réussite, l’homme est très critique, mais aussi réaliste : ‘je ne sais pas, ou n’ai pas fait un milliard de choses, que tout un chacun sait, connaît, ou a fait ; mais j’ai fait, vu et rencontré un milliard de choses que beaucoup ne verront sans doute jamais.
Au chapitre des prétentions, il en affiche deux sans vergogne : avoir un sens de l’orientation, donc de la géographie du monde, hors du commun, vraiment hors du commun (il prétend aller plus vite que n’importe quel GPS : ndlr) et parle sept langues quasi couramment et peut se faire comprendre dans cinq autres.
Question destinations ou pays préférés, sept paysages lui viennent de suite à l’esprit : le Vert de l’Ouest Irlandais, les Fjords Norvégiens, le Bleu et Blanc des îles Grecques, les Cirques de la Réunion, les Dunes de Sable du Ténéré, les Icebergs du Groenland, et les Rues pleines de vie de Bangkok en Thaïlande.
Ainsi de toutes ses pérégrinations : il sait que cinq choses le fascinent plus que tout: l’Immensité des Déserts, l’Inaccessible des Volcans, l’Intensité des Glaciers et des Icebergs, le‘Haka’ des All Blacks et la Force Tranquille des Eléphants.
De Queenstown en Nouvelle Zélande jusqu’à Illulissat au Groenland et de Johannesburg à Bangkok, il a roulé sa bosse, lui prétend surtout qu’il a ouvert ses yeux, et que ses voyages, tous ses voyages c’est son université permanente.
http://www.infotravel.fr/voyages-insolites/compagnie-volotea-deploie-ailes/