Haut lieu de tensions lors du débarquement des Alliés, le château de Chenevière, splendide 5*, devient incontournable à la veille des 80 ans du D day…
Alors que les cérémonies des 80 ans du débarquement se préparent, le château de Chenevière s’apprête à revivre une période tourmentée de son histoire. Difficile d’imaginer ce qu’a traversé ce manoir familial, paisiblement établi au coeur d’un somptueux parc. Un lieu d’une élégance intemporelle, qui cultive le savoir vivre et le savoir faire normand.
Pendant l’été 44, il vit détaler les officiers et soldats allemands qui avaient réquisitionné ce manoir du XVIIIème siècle pour en faire leur quartier général.
La veille du débarquement, leur important centre de communication fut coupé par un résistant. Les allemands cédèrent alors les lieux aux représentants de la Royal Army service corps.
Situé au milieu des plages du débarquement, entre Ohama Beachn de Port en Bessin et Arromanches (où furent édifiés des ports artificiels, points d’ancrage essentiels du débarquement), l’hôtel devint alors un centre de distribution de carburant pour les alliés.
Lorsque les canons se turent enfin, le château repris le parcours classique des belles demeures françaises. Rachat, rénovation, transformation en hôtel de luxe, classement 5 *… Avec un petit truc en plus qui lui a valu le label Luxury hôtel of the word.
Mr Dicker, le nouveau propriétaire anglais a agrandi le manoir en optant pour une décoration classique, d’un raffinement subtil, décidée en concertation avec la décoratrice anglaise Angelica Squire. Planchers blonds, grandes pièces lumineuses sur fond beige agrémentées de tentures, de meubles anciens et de détails soignés. Aux murs des longs miroirs et des herbiers apportent une note champêtre. Des personnages animaliers se chargent de la note British. Les chambres et suites, présentent la même unité harmonieuse de tons beige, parfois relevés de notes bleu sombre, de tapisseries à l’ancienne, toutes différentes d’une chambre à l’autre.
Aucune fausse note ne vient perturber la sérénité des lieux. C’est un concentré du raffinement franco-anglais.
En poursuivant l’exploration des bosquets on découvrira encore un verger et un potager travaillé en permaculture qui alimente en partie le restaurant gastronomique « Le Botaniste ». Le chef, Didier Robin, y sert une cuisine particulièrement élaborée. La délicatesse des mets aux saveurs subtiles, est en harmonie avec le raffinement calme du décor.
Château de Chenevière
www.lacheneviere.com/
chambres à partir de 308 euros la nuit.