Ariane, le site du Quai d’Orsay pour partir à l’étranger en sécurité

Ce service gratuit permet aux ressortissants français de se signaler aux autorités. Objectif : les informer des consignes de sécurité hors de nos frontières.

Créé en 2011 par le Centre de Crise et de Soutien du Ministère des Affaires Étrangères, le portail Ariane s’adresse aux voyageurs ponctuels, en déplacements professionnels ou touristiques aux quatre coins du Monde. Ainsi, il complète les Conseils aux voyageurs mis à jour plus de 1 300 fois par an par le Quai d’Orsay. Ses trois missions :

• Recenser les ressortissants dans un pays pour que les autorités s’organisent et adaptent leur(s) réponse(s) en cas de crise (consignes, rapatriements…) ;
• Informer les voyageurs des risques éventuels dans leur pays de destination, et leur fournir des conseils de sécurité ;
• Alerter des personnes « contact » désignées préalablement, en cas de besoin ;

Il est très simple d’utiliser ce portail. Les voyageurs s’inscrivent sur France Diplomatie et enregistrent leurs dates de séjour, leurs coordonnées, leurs lieux d’étapes ou de destination, et le nom de leurs accompagnants, le cas échéant. Avec ces informations, les autorités sont, donc, autonomes pour entrer en contact avec eux, par e-mail, SMS ou téléphone, et leur éviter les mauvaises surprises. Les données personnelles sont automatiquement détruites, trente jours après la date de retour déclarée. « Conçu en concertation avec la CNIL, [le portail] offre toutes les garanties de sécurité et de confidentialité des données personnelles » rappelle le site web du Gouvernement.

Quels sont les risques à l’étranger ?

La situation d’un pays peut quasiment changer du jour au lendemain, et les menaces pour les français en voyage à l’étranger sont variées :

• Instabilités politiques ou diplomatiques ;
• Catastrophes naturelles ;
• Risques sanitaires ou nucléaires…

Pour les séjours dépassant six mois, le Quai d’Orsay préconise de s’inscrire au Registre des Français de l’Étranger. Il précise également qu’Ariane n’est en aucun cas une assurance voyage, et que les voyageurs ne doivent pas s’exposer délibérément aux dangers, a fortiori dans les pays dits « déconseillés » ou « rouges ».