La plus grande mosaïque gallo-romaine de France accueille cet été le public, en avant-première au Gerz, à Eauze et Montréal.
Le projet de mise en valeur et de restauration de la villa gallo-romaine de Séviac débute enfin. Lancer par quelques passionnés et après plus de 15 ans de travail acharné, les travaux, qui ont débuté à l’automne dernier, vont s’étendre jusqu’au printemps 2018. Ils consistent en trois étapes :
- le remplacement de la couverture,
- la création d’un hall d’accueil
- la restauration des mosaïques.
En attendant la repose sur site de ces dernières, on peut les admirer cet été en avant-première à Eauze, dans la chapelle du vieil hôpital et à Montréal-du-Gers, dans l’atelier de restauration. 200 m² de mosaïques ouvert au public Pour la première fois 200 m² de cette fresque est présentée au grand public à Eauze et à Montréal du Gers. Ce projet de rénovation a été porté par Michel Laffargue appuyé par l’expertise de Patrick Palem.
- 200 m² de mosaïques restaurés
- un musée recelant le « trésor d’Eauze » daté du IIIème siècle et composé notamment de 28 000 pièces de monnaie
- une promenade dans les ruines restaurées d’une ancienne maison de Maître gallo-romaine : la Domus de Cieutat.
Une réhabilitation portée par deux hommes Michel Laffargue : Ce Gersois parle aux vieilles pierres depuis plus de trois décennies. Dès l’âge de 26 ans il contracte en effet le virus des vestiges et ne cesse à travers l’action publique d’exhumer ces derniers pour qu’ils racontent leur histoire, notre histoire. C’est à lui notamment qu’on doit l’avènement partiel, des travaux sont en cours, de la villa gallo-romaine de Séviac. Patrick Palem : Le président de la SOCRA est l’expert incontesté de la conservation et la rénovation mosaïques anciennes. Ce sont à chaque fois des chantiers titanesques que les artisans-experts de la SOCRA restaurent minutieusement, millimètre par millimètre, pour atteindre leur objectif d’exhumation de la mémoire.