L’Observatoire Luxembourg, une métamorphose au fil des jardins
A l’ombre du jardin du Luxembourg, l’Observatoire Luxembourg rouvre ses portes après une métamorphose complète. Fidèle à sa vocation d’hôtel confidentiel ancré dans la rive gauche intellectuelle et artistique, l’adresse se réinvente avec délicatesse, entre héritage parisien et esthétique contemporaine.
L’Observatoire Luxembourg incarne une maison-boutique conçue comme une respiration au cœur de la ville. Portée par l’hôtelier Georges Bonneau, elle offre une hospitalité sincère et profondément ancrée dans son quartier. Ici, l’on vient retrouver l’âme du Paris des jardins et des lettres, des statues silencieuses du Luxembourg aux allées de l’Observatoire, de la fontaine Médicis à la chapelle du Val-de-Grâce.
« Bien plus qu’un projet de rénovation, c’est un projet de transmission. Partager notre vision de l’hospitalité de quartier et de l’Art de Vivre Parisien .» Georges Bonneau – fondateur de la collection Les Maisons de Georges.
Derrière sa façade en pan coupé l’hôtel 4 étoiles dévoile une atmosphère végétale, chaleureuse et graphique, toute en motifs, en textures et en lumière, imaginée par l’architecte-décorateur Philippe Maidenberg. Une nouvelle identité puisée directement dans son environnement : matériaux nobles et naturels (bois, marbre, lave émaillée), clins d’œil à Paris (pavés parisiens retravaillés, tables de bistrots), large palette de verts, mobilier sculptural, motifs graphiques et tissus d’édition… Chaque détail compose une scénographie à la fois rafraîchissante, douce et intemporelle, propice à la rêverie comme à la conversation.
Le rez-de-chaussée accueille un nouvel espace de vie, trait-d’union entre voyageurs et riverains. Le lobby, le restaurant et le bar fusionnent dans une atmosphère fluide, inspirée par l’univers des jardins voisins. C’est ici que se trouve Le Luco, restaurant gourmand et vivant, clin d’œil au surnom donné autrefois au jardin du Luxembourg par les étudiants du quartier. Ouvert en continu, du petit-déjeuner au dernier verre, il propose une carte à l’esprit brasserie à savourer en salle, au bar, ou sur l’une des deux terrasses : l’une ouverte sur le boulevard pour profiter des beaux jours, l’autre installée sous verrière, comme un jardin d’hiver.
« Plutôt que de parler de style, nous préférons parler de références et de clins d’œil au jardin du Luxembourg et au Paris culturel et créatif. » Philippe Maidenberg – Maidenberg Architecture.
Les 40 chambres (dont une Suite Signature ) réparties sur cinq étages, cultivent l’idée d’un luxe discret et habité. Vue sur les jardins alentour ou sur la place Louis Marin, mobilier sur mesure, teintes mordorées et matières naturelles : chaque chambre est pensée comme un écrin intime et parisien.
L’emblématique globe terrestre, aligné sur la célèbre ligne Arago traversant Paris, continue de trôner au sommet de l’hôtel. Il rappelle l’origine du nom « Observatoire » et inscrit l’ancienne pension de famille du XIXème siècle dans une dimension à la fois savante et poétique, fidèle à l’esprit du quartier Latin.