Le design rayonne à Saint-Étienne pendant la Biennale Internationale !
La 13e édition de la Biennale Internationale Design Saint-Étienne ouvre ses portes du 22 mai au 6 juillet 2025. Avec l’Arménie comme pays invité et pour thématique « Ressource(s), présager demain », elle invite tous les publics à vivre une expérience créative, immersive et ressourçante. Au programme : expositions audacieuses, conférences, ateliers participatifs. Une célébration du design sous toutes ses formes !
DEUX « EXPOS EN ÉCHO » À LA BIENNALE
L’exposition L’ambition du beau au musée d’Art et d’Industrie
Du 13 mars au 9 novembre 2025, le musée d’Art et d’Industrie présente l’inspirante exposition L’ambition du beau.
L’exposition retrace l’émergence du design à Saint-Étienne, montrant comment une ville industrielle a intégré l’esthétique à sa production, du Second Empire aux années 1940.
Dans un territoire à forte identité ouvrière, l’ouverture aux modèles artistiques et aux techniques venues d’ailleurs a permis de sublimer les objets du quotidien. Elle explore cette rencontre entre art et industrie, où le beau devient un moteur d’innovation, donnant ainsi naissance au design, à la volonté de sublimer les objets du quotidien.
En produisant des objets manufacturés de qualité et de goût : armes, rubans, cycles, la ville s’engage dans le développement de formes artistiques adaptées à une production en série.
Véritable creuset d’expérimentations, Saint-Étienne devient alors un territoire pionnier, où l’esthétique façonne peu à peu une nouvelle identité industrielle.
L’exposition Souvenirs, souvenirs à Couriot – Musée de la Mine
Du 16 mai au 31 janvier 2026, Couriot Musée de la Mine présente une exposition inédite, pleine de kitsch et de nostalgie !
Souvenirs, souvenirs explore les céramiques de vacances et les objets du quotidien qui ont marqué l’imaginaire collectif d’après-guerre. Vases jamais utilisés, services à apéritifs de camping, veilleuses en forme de coquillage…
Près de 170 pièces hautes en couleur, témoins de notre histoire sociale, sont mises en scène dans une installation pop et débridée, à l’image des Trente Glorieuses.
Qu’il s’agisse de coquillages, symboles des congés payés prolongés, ou de tables basses ornées de motifs « Lascaux », la céramique sérielle se distingue par ses formes improbables et ses couleurs stridentes.
Elle répond ainsi à plusieurs critères du design dans sa conception et sa fabrication : des objets industriels ou semi-industriels, largement diffusés en dehors de leur territoire de production, dont la forme et la fonction sont un tout cohérent. Sous leur faux air artisanal, ces céramiques démontrent d’une production industrielle appliquée à la recherche de formes nouvelles et adaptées à leur fonction.