
Argentine nature: S’aventurer en Patagonie
Ses craquements sont lugubres, mais vous prennent aux tripes. Sa couleur bleutée envoûte dès le premier coup d’œil.

Chacun peut se préparer un parcours à sa main, tant la Patagonie arbore des visages différents, inspire des activités variées, et suggère ses propres initiatives. Sur le mythique massif du Fitz-Roy, ou sur la Sierra Valdivieso, les trekkeurs disposent d’un terrain de jeu à leur dimension. Il faut tout de même y avoir le mollet costaud, car trois ou quatre jours complets d’efforts sont souvent nécessaires ! Pour les moins musclés, des chemins de simple randonnée sont également accessibles. Les amateurs de poudreuses trouveront leur bonheur, pour du ski ou de la motoneige, dans les montagnes autour d’Ushuaia (certes, ça ne vaut pas les Alpes). Pour les amoureux des animaux : balades en chiens de traineau, escapades à cheval dans une nature généreuse et superbe, ou promenade sur des îles habitées uniquement par les lions de mer. Evidemment, les navigateurs sont également à leur élément, mais sous ces latitudes, mieux vaut être un marin averti. 
Pourtant, question glaciers, l’empereur à ne surtout pas manquer, c’est le Perito Moreno. Monstre d’une quinzaine de kilomètres de longueur, il plonge dans les eaux du Brazo Rico, un bras du Lago Argentino qui borde de ses eaux bleu turquoise El Calafate, où vous séjournerez. Il appartient au Parc National des Glaciers, classé au Patrimoine Mondial de l’Humanité, et offre dès la première vue un inoubliable moment d’émotion. Nourri au sommet des Andes de pluies abondantes transformées en neige puis en glace, il descend lentement sur le versant argentin, en épousant les reliefs qui lui donnent sa forme hérissée. Sa progression peut atteindre deux mètres par jour. La façade du géant (170m de hauteur, dont 60m hors de l’eau, sur 5 000 m de large), d’un incroyable bleu indigo dont l’intensité varie avec la densité de glace, laisse alors échapper des énormes blocs qui s’effondrent dans un vacarme effrayant, donnant naissance à des icebergs à la lente dérive. Ces chutes, régulières tout au long de la journée, rendent le Perito Moreno extrêmement vivant. L’oreille tendue, il faut guetter l’instant du craquement sonore. Aussitôt des tonnes de glace s’écroulent, dans d’immenses gerbes d’eaux. Spectacle magique dont on ne se lasse jamais. Et quand la pression du glacier est telle qu’il ne parvient plus à s’éroder naturellement, il obstrue le Brazo Rico dont les eaux finissent par creuser une arche. La rupture de celle-ci est un évènement hélas rarissime à vivre (une fois tous les quatre ou cinq ans). A partir d’El Calafate, une excursion en bateau permet d’approcher d’autres glaciers alentours (Upsala, Onelli, Spegazzini), moins imposants et moins vivants ! Mais la navigation au milieu d’icebergs aux formes et aux couleurs hallucinantes reste un moment fort du voyage.Conseils pratiques :Pour profiter des plaisirs de la montagne (ski, motoneige, chiens de traineaux), l’hiver austral est le plus adapté (juillet-août). Prévoir des vêtements chauds, le thermomètre peut flirter avec les moins dix degrés (valeurs moyennes : autour de 1° en juillet, entre 10 et 13° en janvier).A Ushuaia, le temps varie très vite. Dans ce véritable corridor entre les deux océans, le vent s’engouffre parfois très violemment. Certains habitants prétendent même que les quatre saisons peuvent survenir dans la même journée ! Durant mon séjour, ai-je ainsi vécu une matinée ensoleillée et agréable, suivie d’un début d’après midi venteux et froid, avant une véritable tempête de neige qui s’est abattue en une heure, recouvrant la ville de trente ou quarante centimètres de poudreuse !Pour aller de El Calafate au Perito Moreno, plusieurs options : en bus (très économique) qui vous déposent au pied des passerelles et vous attendent sur place trois heures ; en agence (transport en minibus et guide inclus) ; ou en taxi (à louer à la journée ou à la demi-journée). Sur place, possibilité d’emprunter un bateau pour s’approcher au plus près du pied du glacier (touristique, mais à faire car très impressionnant)La seule compagnie aérienne à proposer des vols réguliers sans escale entre Buenos Aires, El Calafate, et Ushuaia, est la compagnie nationale Aerolineas. Attention, elle peut modifier les horaires ou annuler ses vols à la dernière minute ! Il existe aussi des liaisons avec LAN, mais pas tous les jours. Les prix ne sont pas les mêmes pour les européens que pour les Argentins.L’hébergement est varié, tant à El Calafate qu’à Ushuaia, allant de prix bas de gamme à des hôtels grand luxe avec spa et massages. Cependant en hiver austral, de nombreux établissements restent fermés, ce qui restreint le choix.Liens utiles :Site officiel du Parc National des Glaciers : http://www.losglaciares.com/en/index.htmlCelui de l’office de tourisme d’Ushuaia : http://www.turismoushuaia.com/Et de la ville d’Ushuaia : http://www.ushuaia-argentina.com.ar/




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Aaron Blemberg
my site
J’y vais ! direction Ushuaia pour embarquer, passer le cap Horn, et remonter les canaux… sensations garanties sans aucun doute !
c est un pays qui merite d etre conu
pour diversite de sa faune est flore
bonjour
je souhaiterai partir dans ce pays mais j ai des chiens lab et terre neuve
y a t il des quarentaines pour les animeaux c est un reve de passer des vacances mais je ne me separe pas de mes chiens
curdialement christelle