Toulouse est la Piste de lancement vers les stations de la principauté d’Andorre, la Ville Rose justifie qu’on y fasse étape.
Avion, train ou voiture, de toutes façons on est quasi obligés de passer par là. La Ville Rose d’avant le paradis blanc. Pour gagner une Andorre en plein essor, côté montagne d’hiver, Toulouse s’impose pour faire une pause. Rémi Deligeon A deux heures de route du frontalier Pas-de-la-Case, l’emblématique capitale disputée d’Occitanie mérite en effet qu’on en découvre ou redécouvre les charmes. Celui d’abord de son architecture, à la gloire de cette brique de terre cuite qui vous met du rose au coeur. Cette emblématique place du Capitole, cernée de terrasses, dont celle du patrimonial Florida, cette superbe brasserie au décor d’exception étant un lieu de mémoire, point de ralliement à la Belle Epoque, des chauffeurs de fiacre, puis, dans les années 40, des réfugiés espagnols de la Retirada. Rémi Deligeon De l’imposante verrière aux miroirs peints au plomb, l’art nouveau s’y épanouit à merveille, jusqu’au remarquable escalier balancé, au bois déformé par les ans. Des banquettes, de quoi s’en régaler l’œil, tout en se pourléchant d’un cassoulet ou d’une saucisse de Toulouse.
Cette majestueuse place d’un Capitole qu’il faut absolument visiter, est aussi celle du mythique hôtel du Grand Balcon, où dormaient les aviateurs de l’Aéropostale. Doit-on rappeler qu’on est là dans la galaxie d’Airbus, le Musée Aeroscopia, situé au pied des usines de Blagnac, offrant une exposition d’une trentaine d’avions de légende, de la Caravelle aux Concorde et A380.
Mais au-delà de cette incontournable visite, une escale toulousaine mérite aussi, celle de la basilique Saint-Sernin, plus grand édifice roman d’Europe, celle du couvent des Jacobins, joyau de l’art médiéval, et celle de la Maison Nougaro, en mémoire de son plus grand poète. Des quais de la Garonne aux rues d’atmosphère du Vieux-Toulouse, qu’il fait bon encore pérégriner au coeur du triangle historique délimité par la place du Capitole, la place Wilson et la place Saint-Georges.
Le mieux est d’ailleurs de s’y « toulouser » pour une ou deux nuits, dans la sérénité d’un Mercure Saint-Georges de 120 chambres, dont 25 version famille. Plafond bas et teintes rosées-cuivrées : la réception donne le ton de l’apaisement ambiant, le bois ayant été travaillé sous diverses formes, à l’image d’un remarquable escalier central en rotin.
Le bar voisin, le Mahogany Club, invite à s’éterniser dans cet espace feutré, avec une carte de cocktails et le mixologue digne de ce nom qui va avec. Parfait pour un afterwork, ou pour un retour de flânerie, la clientèle d’affaires et celle touristique cohabitant bien dans ce quatre-étoiles central et cosy, qui a pour autre atout 200 m2 de terrasse-solarium avec couloir de nage : de quoi se la couler douce à deux pas de Sa Majesté… le Capitole ! Richard Bayon infos@toulouseatout.com Mercure Toulouse Centre Saint-Georges Rue Saint-Jérôme.
Richard BAYON est un Parisien émigré en Touraine, qui a vécu tantôt dans la capitale, tantôt dans la cité Tourangelle. Parfois, il dit vivre entre Seine et Loire, mais c’est bel et bien au bord du fleuve classé au Patrimoine Mondial de l’Humanité (‘World Heritage’ en anglais) qu’il vit, et même très exactement à 150m de l’indomptable Loire.
Atteint d’une maladie incurable appelée ‘la bougeotte’ ou ‘la voyagite aigue’, il totalise 107 nations, pays et autres terres éloignées au compteur. Des pays, où il a séjourné de quelques heures à plusieurs mois, dont certains états où il a eu l’occasion d’y passer et repasser plus de 40 fois.
Affublé par un confrère Grand Reporter du joli sobriquet de ‘Morpion de Carlingue’ parce que passionné d’aviation commerciale, et de transport aérien en général, il prétend avoir pris l’avion près de deux mille fois sur les cinq continents mais s’impatiente d’avoir encore tant de choses à voir.
Sur sa réussite, l’homme est très critique, mais aussi réaliste : ‘je ne sais pas, ou n’ai pas fait un milliard de choses, que tout un chacun sait, connaît, ou a fait ; mais j’ai fait, vu et rencontré un milliard de choses que beaucoup ne verront sans doute jamais.
Au chapitre des prétentions, il en affiche deux sans vergogne : avoir un sens de l’orientation, donc de la géographie du monde, hors du commun, vraiment hors du commun (il prétend aller plus vite que n’importe quel GPS : ndlr) et parle sept langues quasi couramment et peut se faire comprendre dans cinq autres.
Question destinations ou pays préférés, sept paysages lui viennent de suite à l’esprit : le Vert de l’Ouest Irlandais, les Fjords Norvégiens, le Bleu et Blanc des îles Grecques, les Cirques de la Réunion, les Dunes de Sable du Ténéré, les Icebergs du Groenland, et les Rues pleines de vie de Bangkok en Thaïlande.
Ainsi de toutes ses pérégrinations : il sait que cinq choses le fascinent plus que tout: l’Immensité des Déserts, l’Inaccessible des Volcans, l’Intensité des Glaciers et des Icebergs, le‘Haka’ des All Blacks et la Force Tranquille des Eléphants.
De Queenstown en Nouvelle Zélande jusqu’à Illulissat au Groenland et de Johannesburg à Bangkok, il a roulé sa bosse, lui prétend surtout qu’il a ouvert ses yeux, et que ses voyages, tous ses voyages c’est son université permanente.
http://www.infotravel.fr/voyages-insolites/compagnie-volotea-deploie-ailes/