Pour les flemmards qui n’ont pas envie de lire tout l’article
- Pourquoi acheter un mobil-home plutôt qu’une villa à Saint-Tropez – Guide du bonheur accessible pour ceux qui n’ont pas gagné au loto
- Les spots de Vendée qui déchirent – Des plages où le sable n’est pas réservé aux influenceurs
- Les conseils d’un type qui n’y connaît rien mais qui parle avec conviction – Comment éviter de se faire avoir et maximiser son investissement
Ah, les joies des vacances d’été ! Ce moment magique où l’on se retrouve coincé dans 50 kilomètres de bouchons sur l’autoroute, avec des enfants qui demandent toutes les trois minutes « on arrive quand ? » et une glacière dont la glace a fondu depuis Orléans. Mais imaginez un monde où vous auriez un pied-à-terre qui vous attend, déjà installé, sans avoir à débourser le prix d’un appartement parisien. C’est possible avec l’achat d’un mobil-home en Vendée, cette solution miraculeuse pour les classes moyennes qui veulent jouer aux propriétaires sans vendre un rein.
Pourquoi le mobil-home est le meilleur plan depuis l’invention du sandwich jambon-beurre
Non mais sérieusement, on a bien réfléchi collectivement à ce concept de génie ? Un mobil-home, c’est littéralement une maison sur roues, même si techniquement elle ne bouge jamais. C’est comme avoir une résidence secondaire, mais sans l’héritage de tante Ginette et les 30 ans de crédit qui vont avec.
Le rapport qualité-prix qui fait pleurer les agents immobiliers
Pour le prix d’un cagibi à Paris – vous savez, ces 9m² à 200 000 euros où la douche est au-dessus des toilettes – vous pouvez vous offrir un mobil-home de 40m² avec terrasse en bois et même parfois une vue qui ne donne pas sur le mur du voisin. Et quand vous voyez le prix de l’immobilier au mètre carré en Vendée face à la mer, vous comprenez pourquoi certains se reconvertissent dans le braquage de banque.
Comptez entre 20 000 et 70 000 euros pour un mobil-home décent, ce qui reste moins cher que la cuisine équipée que votre beau-frère vient de s’offrir pour impressionner les collègues qu’il n’invite jamais.
Le confort moderne sans se ruiner
Les mobil-homes d’aujourd’hui, ce n’est plus la caravane miteuse de votre oncle Marcel qui sentait le chien mouillé. On parle de véritables petites maisons avec :
- Des vrais lits où vous ne vous réveillez pas avec le dos en forme de parenthèse
- Une cuisine équipée où vous pouvez faire autre chose que des pâtes au beurre
- Une salle de bain où vous ne devez pas faire de contorsions pour vous laver
- Une terrasse pour l’apéro, parce que les vacances sans apéro, ce n’est pas des vacances
Et tout ça sans avoir à emporter la moitié de votre appartement chaque fois que vous partez, puisque tout reste sur place. La classe.
La Vendée : ce département que les Parisiens découvrent après 40 ans
La Vendée, c’est un peu le secret le mieux gardé des Français moyens. Pendant que les bobos se ruinent à Biarritz et que les nouveaux riches font semblant d’apprécier la Côte d’Azur bondée, les malins profitent des plages vendéennes.
Les spots qui déchirent sans faire exploser votre découvert
Les Sables-d’Olonne, c’est la star, la grande ville balnéaire. Si vous mentionnez ce nom à un Vendéen, il prendra un air supérieur comme si on parlait de Miami. Et objectivement, c’est le spot idéal si vous aimez les plages immenses où vous pouvez étendre votre serviette sans toucher celle du voisin (concept révolutionnaire en été).
Saint-Jean-de-Monts, c’est le paradis des mobil-homes avec ses immenses pinèdes et ses campings qui ressemblent parfois à des petites villes. Si vous aimez faire du vélo sur des pistes cyclables plates – parce que franchement, qui aime pédaler en montée pendant les vacances ? – c’est THE place to be.
Noirmoutier, pour ceux qui veulent jouer les insulaires sans prendre l’avion. Vous pouvez même frimer en disant que vous avez emprunté le passage du Gois, cette route qui se couvre à marée haute. Rien que pour voir la tête des gens qui ne connaissent pas.
La météo qui bat la Normandie (mais c’est pas difficile)
Parlons météo, parce que bon, des vacances sous la pluie, c’est sympathique uniquement dans les films romantiques ou quand on a 16 ans et qu’on veut s’enfermer pour bouder.
La Vendée bénéficie d’un microclimat qui lui vaut le surnom de « Côte de Lumière ». Plus de 2200 heures d’ensoleillement par an, c’est plus que dans beaucoup de régions françaises. Bon, je ne vais pas vous mentir, il peut pleuvoir. Mais statistiquement moins qu’ailleurs, ce qui est déjà une victoire en soi pour la France.
Le guide de survie pour devenir propriétaire de mobil-home sans se faire arnaquer
Alors évidemment, comme toute chose un peu trop belle, il y a quelques pièges à éviter. Je ne voudrais pas que vous vous retrouviez avec un mobil-home qui se transforme en piscine à la première averse ou un camping qui ressemble à Fort Boyard version épreuve sonore.
Les frais cachés qui peuvent vous faire manger des pâtes toute l’année
Quand vous achetez un mobil-home, vous n’achetez généralement pas le terrain qui va avec – c’est un peu comme acheter une voiture sans garage, sauf que la voiture fait 40m². Vous devrez donc payer une location d’emplacement au camping, et ça, ça peut chiffrer.
Comptez entre 2500 et 5000 euros par an selon l’emplacement et les prestations. Oui, c’est à peu près le prix de deux semaines à l’hôtel en haute saison, mais étalé sur toute l’année. Et vous pouvez y aller quand vous voulez, même hors saison quand la plage est déserte et que vous pouvez prétendre être dans un film post-apocalyptique.
Il y a aussi les charges (eau, électricité, taxe de séjour), l’assurance, et l’entretien. Parce qu’un mobil-home, c’est comme un enfant : si vous ne vous en occupez pas régulièrement, il finit par vous faire honte en public.
Comment choisir le camping parfait (ou le moins pire)
Le choix du camping, c’est comme choisir un coloc : si vous vous trompez, vous allez le regretter longtemps.
- Vérifiez les avis en ligne, mais pas que les 5 étoiles. Les commentaires 3 étoiles sont souvent les plus honnêtes.
- Visitez physiquement le camping avant de vous engager. Les photos sur Internet, c’est comme les profils Tinder : toujours plus flatteur que la réalité.
- Parlez aux propriétaires déjà installés. Ils vous diront si le gérant est un psychopathe ou si la piscine est nettoyée plus d’une fois par saison.
- Vérifiez la durée d’ouverture du camping. Certains ferment d’octobre à avril, ce qui limite un peu l’intérêt si vous rêviez de week-ends hors saison.
- Renseignez-vous sur la clientèle. Si vous détestez les enfants, évitez les campings avec 17 toboggans et un mini-club. Si vous avez des enfants, évitez les campings où le silence est obligatoire après 21h.
Le mot de la fin : La vraie vie, c’est d’avoir un mobil-home en Vendée
Honnêtement, avoir un mobil-home en Vendée, c’est un peu comme réussir sa vie sans se prendre la tête. Vous n’impressionnerez peut-être pas vos collègues qui vont à Mykonos, mais vous aurez ce petit sourire en coin quand ils se plaindront du prix de leur semaine de vacances, alors que vous, vous profitez de votre investissement toute l’année.
Et puis franchement, quel plaisir de pouvoir dire « ce week-end, on va à notre mobil-home » comme si c’était normal d’avoir une résidence secondaire. C’est le luxe accessible, la bourgeoisie du peuple, le caviar à prix Lidl.
Alors oui, un mobil-home n’est pas un yacht sur la Côte d’Azur, mais avouez-le : vous préférez largement un apéro détendu sur votre terrasse en Vendée qu’un dîner guindé à Saint-Tropez où vous devez faire semblant d’apprécier le rosé à 50 euros la bouteille.
Et souvenez-vous de cette vérité universelle : les meilleurs souvenirs de vacances se font toujours là où on se sent bien, pas là où on a dépensé le plus. Surtout quand « se sentir bien » inclut des huîtres fraîches, du vin blanc local et des couchers de soleil sur l’Atlantique.