Amateurs de visites touristiques auréolées de mystères dans des lieux étranges, il est temps de découvrir la « ville éternelle » sous un autre jour
La Pyramide de Cestius : quartier d’Ostiense, près du cimetière protestant Rome possède également sa propre pyramide érigée à la fin du Ier siècle avant notre ère. Plus petite certes que les pyramides égyptiennes ou mayas du haut de ses 36 mètres, mais tout aussi sublime avec son revêtement en marbre de Carrare et les magnifiques fresques de IIIe style pompéien décorant l’intérieur de ce tombeau. Pyramide de Rome. Wikimedia Commons. Seul témoin de la mode des pyramides, très en vogue à l’époque à Rome, elle a été construite pour abriter la dépouille d’un préteur et tribun de la plèbe, Caius Cestius. Profondo Rosso : le musée des horreurs de Dario Argento(Via dei Gracchi) Summum de l’étrange, où l’on retrouve l’univers terrifiant du maître de l’épouvante italien, de Inferno à Dracula en passant par Phenomena, Suspiria, Trauma, Profondo Rosso (qui a donné son nom à ce lieu atypique)… : les objets étranges exposés dans cette petite boutique des horreurs en fera frissonner plus d’un. Museo degli orrori. Visualhunt. Sans oublier le sous-sol, dans lequel on rencontre des reconstitutions de scènes et personnages de films du célébrissime réalisateur. La Bocca della verità (église Santa Maria in Cosmedin) La bouche de la vérité est célèbre grâce à la légende qui l’entoure. Des touristes affluent du monde entier afin de vérifier la véracité de cette histoire prétendant que la main de toute personne coupable d’infidélité ou de mensonge, introduite dans ce masque sculpté, sera mordue par la bouche. Ces touristes se feront-ils mordre la main? Visualhunt. Audrey Hepburn et Grégory Peck ont aussi contribué à sa notoriété dans le film Vacances romaines (1953). Les Jardins de Bomarzo (excursion en dehors de Rome) Connu aussi sous le nom de Parc des monstres en référence aux sculptures grotesques dispersées en son sein, le plus ancien et extravagant jardin du monde moderne remonte à la Renaissance italienne (XVIe siècle). Créature fantasmagorique du Parc des montres. Wikimedia Commons. Les rochers gravés de mystérieuses créatures chimériques gigantesques le peuplant en font un unicum parmi les autres parcs italiens.
